MICHEL SKYRÔ ─ À LA DÉCOUVERTE DES ESPACES CACHÉS DE L’ART PALÉOLITHIQUE

Publié par le juil 17, 2014 dans Actualités, Arts, Expositions |

AAIM.TV PRÉSENTE

Michel Schiro, alias Skyrô,  médecin psychiatre, psychothérapeute et Master-Coach se consacre depuis près de quinze ans à des recherches sur les images énigmatiques de l’humanité. Il décrypte des dessins dont les plus vieux ont été réalisés à l’aube des temps anciens.

De la décryptologie de représentations pariétales (dessins sur les parois de grottes), ce qu’il a découvert le surprend et l’émeut encore, car son interprétation leur donne un nouveau sens.

INTERVIEW

AAIM.TV : « En septembre 2001, une spécialiste en histoire de l’art est venue vous demander si vous pouviez, en tant qu’expert en décryptage de dessins d’enfants malades, souffrant psychologiquement, vous pencher sur l’œuvre majeure, très célèbre, de « La scène du puits » qui se trouve dans une grotte du village de Montignac sur Vézère, en Dordogne, sur le lieu-dit « Lascaux ».

Michel Skyrô : ─ Cette peinture rupestre, rare dessin narratif préhistorique restait énigmatique pour l’ensemble des savants du monde. Elle contenait par ses traits et sa situation si particulière (située dans un puits atteignable qu’en descente verticale au sein de la grotte) un intérêt très important selon eux.

Même si mon modèle d’analyse avec les enfants différait fortement des conditions de celui du puits qui m’était proposé, je pus rapidement identifier, en profondeur et finement caché dans une sorte d’invisible du dessin, un circuit qui ouvrait sur une lecture nouvelle de l’image représentée. Elle me faisait entrer dans un déroulé de séquences successives, indétectable dans une première lecture, mais qui ouvrait sur un narratif assez évocateur et universel pour un humain de mon époque. Il ressemblait au déroulé diachronique d’une histoire primordiale, à l’instar d’un Mythe de création.

Une clé/code et un lieu d’introduction indiqués discrètement par l’anthropomorphe à tête d’oiseau de la fresque, me permit de faire une découverte : « le visage extraordinaire humain et très émouvant d’un homme qui paraissait originel, (un Adam dirait-on aujourd’hui), avec sa coiffe constituée d’un andouiller. Il se situait au sortir d’une forme ovoïde parfaite, peut être un œuf, qui était traversée par la corne aiguisée d’un bison qui le chargeait. Au sein de cet « œuf », un être androgyne en forme d’appareil génital féminin affublé d’un sexe en érection l’ensemble situé juste avant le corps du bison de forme pubienne, un V parfait qui s’avèrera plus tard à l’analyse d’une gravure de Cussac et de Lalinde être une femme recevant un coït primordial ».

Cet épisode fut suivi par trois ans de recherches intenses puis un jour, alors que vous plongiez, m’avez-vous dit, dans un sommeil irrépressible en écoutant un interlocuteur, vous vous trouviez soudain en état de lâcher prise, celui qui peut ouvrir la boite de Pandore…

─ Tout à fait, cet état permet de quitter les parties du dessin problématique pour entrer dans leur tout unifié, celui qui amène la révélation ! Un énorme visage de plus d’un mètre de long, couché sous mes yeux, à portée du visible, trop évident pour être vu à l’état basique, une entrée violente dans le temple sacré, brutale, une véritable porte aux étoiles, m’apparut ! Le début d’une quête sans fin !

Je me suis investi dans cette aventure pour de multiples raisons que je n’ai pas encore toutes mises à jour mais l’une d’elles étaient qu’au-delà de l’aventure humaine que cette recherche représentait j’ai assez rapidement pensé que nous étions devant une sorte d’archive géante laissée par toutes les humanités qui avaient constituées notre espèce, sans jamais s’interrompre sur près de 30 000 ans de la grotte de Baume-Latrone et celle de Chauvet jusqu’à Niaux puis en Tassili au néolithique et ce sur tous les continents de la planète.

C’est alors que vous comprenez l’enjeu immense et l’espoir que cela donnerait à nos humanités si vous pouviez ouvrir les codes de signification voire la signification tout court de ces traces dispersées sur toute notre Terre ?

─ Mon intuition me laissait entrevoir, si j’arrivais à ouvrir un plan nouveau archéologique, un accès à la pensée et à l’intention non pas de groupes, de collectifs, de clans, de sociétés ou de civilisations qui nous auraient précédés mais de notre espèce. Cette connaissance d’un plan psychologique supérieur qui superviserait inconsciemment les esprits des individualités ou des collectifs pourrait permettre d’expliquer des mécanismes psychiques qui surdéterminent, encore aujourd’hui, notre conscience individuelle ou collective.

Un creuset de ressources, qui connecte chacune de nos identités avec la grande identité d’espèce, son ADN psychologique, qui créerait ainsi pour chacun d’entre nous et pour nos humanités présentes ou futures une inscription durable, une plus forte pérennité, et des choix plus clairs quand aux grandes décisions de destin que nos descendants auraient à considérer dans le futur.

S’agit-il à proprement parler de sciences ?

─ La stéganographie et la stéganalyse sont effectivement des sciences guerrières de dissimulation et de détection. Les historiens les faisaient remonter à l’Antiquité. Déjà Hérodote, le célèbre historien faisait remonter cette science à 480 avant JC.

Aujourd’hui elles constituent une part importante des mathématiques appliquées dans le champ de la cryptographie maniée par notre élite scientifique et nos petits génies polytechniciens et Saint-cyrien pour protéger nos secrets et percer ceux de l’ennemi. Ces derniers utilisent aujourd’hui pour obtenir de la dissimulation la technique de compression numérique d’images top secrètes dans des images sans aucun intérêt et banales ou la mise au point d’algorithmes pour les révéler !

Je découvris que les guerriers chasseurs du paléolithique étaient eux des « génies » de la dissimulation par effet optique d’images de nature humaine cachées derrière celles des animaux et de narrations rendant compte probablement de leur identité et de leurs mythologies pour exprimer ce qu’ils pensaient être les fondements du monde et de l’émergence de leur groupe d’hominidés.

On sait qu’ils risquaient de se mélanger avec d’autres espèces proches et qu’ils ont commencé à se croiser(1 à 2 %) avec d’autres types d’hominidés cousins biologiquement comme les Néanderthaliens ou les Dénisoviens il y a 100 000 ans au Moyen-Orient ; peut être voulaient-ils se constituer en véritables espèces différenciées pour se rendre étanches en attendant de le devenir biologiquement et tendaient vers cet objectif en prônant la sexualité intra-groupe, l’autarcie sexuelle, en invoquant et insistant sur : leurs caractéristiques particulières, véritables arguments psychologiques, comportementaux, leur dimension docte et savante et leurs lois de singularité qui justifiaient d’être hors d’état de se diluer dans l’autre.

Pour pénétrer dans les espaces cachés derrière les dessins du paléolithique vous vous êtes intéressé aux techniques d‘invisibilité que les préhistoriques utilisaient pour protéger leur données ou renseignement fondamentaux…

─ J’ai travaillé durant plus de 12 ans à identifier à toutes les époques et sur tous les continents les 12 techniques d’invisibilité utilisées dans cette forme archaïque de stéganographie. Elles concourraient à rendre insaisissable pour le profane les images ainsi cachées. J’inventais 12 contre-techniques, sorte d’algorithmes révélateurs du voilé, caché, invisible. J’ai décrypté plus de mille extractions issues des peintures rupestres, ou gravures, ou sculptures. Je pense qu’il il y a au sein de ces espaces au moins 200 millions d’images humaines ou rendant compte de l’esprit ou de la pensée humaines.

Ma découverte a fait l’objet de plusieurs articles de presse et d’expositions.

J’ai décidé de nommer ces sciences préhistoriques « Archéostéganographie » et son envers « Archéostéganalyse », qui signifient « Écriture Cachée très Ancienne » et « Décryptage du Caché très Ancien »

Pour mieux vous connaître, permettez-nous de vous demander quels sont les moments forts de votre vie personnelle qui vous ont en quelque sorte conduit à ce destin si particulier de décrypter les fresques du paléolithique, véritables archives de l’humanité.

─ Tout d’abord, à ma longue psychanalyse avec le docteur Marie Louise Etcheverry, membre de la Société de Psychanalyse de Paris. Elle a duré 12 ans. Mais aussi à une transmission de premier plan reçue à l’Université dans un séminaire où j’ai suivi l’enseignement de mon Maître, feu le Professeur Pierre Geismann, qui fut également mon directeur de thèse de spécialité, et où, durant 8 années d’initiation et de supervision, il a élevé mon niveau de compétence en analyse Kleinienne. Je ne passerai pas sous silence mon expérience de pédopsychanalyste et donc mon expertise en analyse de dessins d’enfants (forme de stéganalyse, « analyse du Caché ») : plus de 30000 dessins d’enfants !

Il y eu aussi le « jus familial » singulier que j’ai reçu de mon arrière-grand-père Antonino Schiro, diplomate, consul, ami de Raymond Poincaré, qui l’avait accueilli en France dans les années 20, fuyant Mussolini, apportant à la France son aide talentueuse à démasquer les espions que Mussolini envoyait sur l’hexagone. Mais aussi celui de ma grand tante, fille d’Antonino, Francesca Schiro, coach-décryptologue avant l’heure et qui toute sa vie apporta son immense érudition et ses décryptages aux grands de ce monde. Je mentionnerai enfin l’atavisme familial, une longue filiation qui remonte à l’antiquité, des Skyros ou Skyrô, avec la célèbre décrypteuse Deïdamie, fille du roi Lycomède de Skyros, qui révéla le vrai sexe d’Achille pour en faire son amant et le non moins célèbre décrypteur Néoptolème, le fils issue de cette union, emmené par Ulysse selon la légende pour décrypter comme l’avait dit un oracle, les failles de la forteresse de Troie et sauver la « belle Hélène. »

Propos recueillis par JLR

Qui est Michel Skyrô ?

Michel Schiro, alias Skyrô, est né à Martigues (Bouches-du-Rhône) en 1960.

Après un parcours scolaire aisé qui lui vaut de recevoir, à l’âge de 10 ans, des mains de Gaston Deferre, le « Prix de la ville de Marseille », décerné chaque année aux meilleurs élèves, il crée, à l’âge de onze ans, une structure pour apprendre aux élèves en difficultés à devenir les premiers de leur classe, structure devenue entreprise, elle porte aujourd’hui le nom de Coach’in.

En 1978, Il passe un baccalauréat scientifique puis effectue des études de médecine à l’université d’Aix Marseille. Devenu médecin, il passe l’internat des hôpitaux de Bordeaux et soutien une thèse de spécialité en psychiatrie : « Facteurs de retard de diagnostic et de prise en charge des psychoses infantiles ».

Il fait une psychanalyse dans la cadre la Société psychanalytique de Paris et se forme à la psychanalyse Kleinienne d’enfants. Après un diplôme universitaire de biopsychiatrie et de psychopharmacologie clinique, il effectue deux ans de recherche à L’INSERM dans le cadre d’un DEA de Neurosciences, à Bordeaux.

En 1992, Michel Skyrô s’installe comme psychiatre, psychothérapeute. En 1999, il se forme au métier de Coach, puis de Master-Coach ; puis à la Programmation neuro linguistique par John Grinder.

Il crée en 2001 un laboratoire de recherche sur les images énigmatiques de l’humanité, et, de 2001 à 2003, se concentre sur l’art paléolithique, puis de 2003 à 2006 sur les travaux de Léonard de Vinci dont il décrypte l’ensemble de l’œuvre.

Il revient vers l’art pariétal de 2006 à 2013, en particulier sur Chauvet et Lascaux avec la frise des taureaux.

Il y travaille d’arrache-pied pour récupérer à leur herméneutique des images dans les espaces cachés de l’art paléolithique. Les premières interprétations nous montrent l’intérêt des hommes du paléolithiques à stoker les pensées qui les définissent sur le plan identitaire, leurs croyances relatives  à leur origine (œuf cosmique), leur cosmogonies, sur la genèse de l’Homme par des instances telluriques et célestes, leurs mythologies.

En 2014, Michel Skyrô crée le Musée Libre de la Préhistoire à Montignac/Lascaux. La même année, il se présentera comme candidat aux municipales de la ville de Montignac/Lascaux, lieu de ses premières découvertes.

RÉACTIONS

Quelques personnalités ont pu porter leur regard sur le travail de Michel Schiro, en présentation privée. Voici leurs réactions :

M. Blanc, ministre plénipotentiaire, président de l’Académie des sciences d’Outre-mer : « Vous ajoutez 40.000 ans à 3.000 ans d’histoire. »

Mme Lenglen, société I&E, cousine de Suzanne Lenglen (championne olympique de tennis) : « Le monde ne sera plus jamais comme avant… »

M. Bernard Alaux, directeur de Cap Sciences, à Bordeaux : « c’est le travail d’au moins vingt thèses »

M. Alexandre de Sainte Marie, ancien directeur des arts de la table chez Hermès : « ce travail est révolutionnaire, au-delà du pensable »

M. Patrick Thomas, Directeur général du groupe Hermès International : « c’est remarquable »

Mme Patou-Mathis, directrice de recherche au CNRS (Préhistorienne-archéozoologue, spécialiste de Neandertal et des premiers hommes modernes en Europe), qualifie ce travail d’« absolument stupéfiant et magnifique »

La réaction la plus touchante, est certainement celle de M. Yannick de Guichen, premier responsable de la grotte de Lascaux, qui se demande encore « comment ai-je pu ne pas voir des images aussi prodigieuses ? »

Le général d’armée Marc Watin-Augouard, membre de l’ Institut des Hautes Études pour la Sécurité Intérieure, chargé de mission sur la cyber-sécurité « Votre découverte est phénoménale »

M. Joan Barbier, ingénieur cryptologue et Patrice Parraud, professeur associé aux écoles militaires de St-Cyr Coëtquidan « affirment être bluffés »

M. Henri Giscard, directeur scientifique de l’Institut du Désert et des Steppes (successeur de Théodore Monod, ayant Yves Coppens pour Président du conseil scientifique de l’Institut fondateur et directeur de la mission archéologique française de l’Institut du Désert et de Steppes : « Votre découverte va être une bombe atomique! »

 

 

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