1/12/2013 : 25EME JOURNÉE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LE SIDA. UNE ETUDE ABBVIE/A+A LEVE LE VOILE SUR LE VECU DE LA MALADIE AU FEMININ

Publié par le oct 30, 2013 dans Actualités, Sida |

À l’approche de la 25ème  Journée Mondiale de Lutte contre le Sida le 1er décembre, le laboratoire Abbvie dévoile les résultats d’une étude inédite* menée par l’institut A+A auprès de 671 femmes séropositives. Comme le montre cette étude « Vi(h)e au féminin », la femme VIH + se décline au pluriel, selon son âge, ses objectifs, ses projets.

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À chaque âge ses problématiques, à chaque stade une souffrance psychologique.

En 30 ans, la relation entre le médecin et sa patiente a beaucoup évolué. La patiente est moins passive, et les échanges plus nombreux. Cette relation est l’une des clés de la guérison car le dialogue est un exutoire. C’est dans ce cadre que se tiendront, avant la Journée Mondiale de Lutte contre le Sida, dans 10 villes, des sessions de formations et d’informations animées par des experts médicaux engagés au quotidien auprès de ces femmes.

Ces experts seront là pour parler des pathologies associées qui touchent les patientes, à savoir le suivi gynécologique, le vieillissement prématuré, la ménopause et la lipodystrophie. Mieux faire connaître le quotidien des femmes séropositives, telle est la finalité de cette opération.

La maladie vécue au féminin : immersion dans le quotidien d’une femme VIH +

Il y a encore quelques années, les femmes séropositives étaient marginalisées. Aujourd’hui, grâce aux progrès effectués dans l’accompagnement et la prise en charge des malades, le regard des autres a changé et l’opinion des femmes sur elles-mêmes évolue en parallèle. L’étude montre que chaque âge correspond à une problématique particulière dans l’accompagnement de la femme malade. Bien soigner une femme séropositive ne se limite pas à lui administrer un médicament.

Comme le montre l’étude « Vi(h)e au féminin », menée par Abbvie et l’institut A+A, nombre de femmes se sentent encore isolées. Ainsi, plus de la moitié des femmes interrogées affirment avoir subi un rejet de la part de leurs proches (famille, conjoint, enfant ou collègue de travail). Autre chiffre inquiétant mis en lumière, 53% des femmes déclarent toucher moins de 1 000 € par mois. Précarité et rejet au quotidien, constituent ainsi le vécu d’une femme sur deux.

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Plusieurs villes d’ores et déjà mobilisées pour parler du quotidien de la femme séropositive

Dans la lignée de cette initiative, des colloques de formations et d’informations réunissant des professionnels de santé (gynécologues, infectiologues) et des associations de patients, sont organisés à travers plusieurs grandes villes de France, pour mieux venir en aide à ces femmes. Ces réunions de sensibilisation se dérouleront notamment à Paris le 13 novembre, à Marseille le 18 novembre, à Lyon le 21 novembre, à Strasbourg le 4 décembre, à Lille le 11 décembre mais aussi à Toulouse, Clermont-Ferrand, Nice et Bordeaux (pour ces quatre villes : dates à préciser).

Les médecins qui interviendront ont pu observer l’évolution du virus tout au long de leur carrière. Ils ont vu des personnes mourir, des mères obligées de renoncer à leurs grossesses par simple mesure de précaution. Ils ont également contribué à rendre la souffrance psychologique moins difficile à gérer grâce à leur accompagnement.

L’organisation de ces journées démontre que les professionnels de santé et les pouvoirs publics ont conscience de la nécessité d’accompagner psychologiquement ces femmes séropositives. C’est une démarche qui doit se normaliser afin d’aider les malades du sida à garder leur dignité au quotidien.

Les problématiques associées à la maladie ou spécifiques à la femme

Suivi gynécologique : plus qu’aucune autre, la femme séropositive doit veiller à se rendre régulièrement chez le gynécologue afin de vérifier son état de santé. Il est nécessaire et vital de s’astreindre à un suivi régulier, sans quoi les pathologies associées risquent de compliquer encore son quotidien.

Vieillissement prématuré : les personnes séropositives doivent faire face à un vieillissement général prématuré. La peau se tire, le teint devient cireux, le corps fatigue et ce environ 10 ans avant le vieillissement dit naturel.

Ménopause : Les femmes atteintes du VIH doivent faire face à une ménopause prématurée, c’est une conséquence directe de leur maladie. De ce fait, celles désireuses de donner la vie doivent prendre en compte cet avancement.

Lipodystrophie : Cette pathologie associée provoque un amaigrissement général et qui plus est, l’apparition de boules graisseuses à certains endroits du corps. Un handicap physique qui fragilise davantage la personne séropositive en portant atteinte à sa féminité.

Contacts presse (auprès desquels il est possible de se procurer la synthèse de l’étude) : Eléonore Pothelet : 01 55 65 06 03 / 06 33 87 08 95 / epothelet@televisionandco.fr et Antonin Violette : 01 55 65 06 02 / 06 72 39 71 32 / aviolette@televisionandco.fr   

* Etude menée auprès de 671 femmes françaises séropositives entre janvier et février 2013 (608 femmes interrogées par questionnaire auto-administré, 63 femmes interrogées en face à face).

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